Un métier d’opticien en pleine mutation
Traditionnellement, le métier d’opticien s’effectue dans une boutique physique, au contact des clients. Véritable relais de l’ophtalmologiste, l’opticien accueille, conseille et oriente sur les montures ou le traitement des verres afin de délivrer la paire la plus adaptée au besoin du client.
Aujourd’hui, cette vision traditionnelle du métier d’opticien connaît des changements. Nous avons noté 3 exemples de mutations du métier d’opticien que l’on peut rencontrer à l’heure actuelle…
L’optique à domicile
Lancé par une opticienne diplômée d’État, Karine Mocholi, on peut trouver à Bordeaux et dans sa région le service Mon opticien à domicile, qui se déplace à domicile donc, mais aussi en entreprise, en maison de retraite et en milieu hospitalier.
Très pratique pour les personnes à mobilité réduite, confortable pour les gens à l’agenda chargé, cette prestation se veut aussi qualitative que lorsque le métier d’opticien est réalisé en boutique.
Les lunettes et lentilles sur Internet
Certains ont voulu faire muter le métier d’opticien en passant par Internet. C’est le cas de Sensee qui dans une volonté de simplification de la distribution et de suppression d’intermédiaires propose des montures à 49€ sur son site.
Une vraie révolution du métier d’opticien ici puisque Sensee dessine, fabrique et vend ses propres paires, le tout de fabrication française…
Souvent mal accueilli par la profession, il prend désormais des parts de marché indiscutables au fil des ans.
Les discounters
Tout secteur commercial finit par voir sévir une guerre des prix… Cela touche désormais également les opticiens. Lunettes pour tous se place dans le créneau de discounter. La proposition est simple : des gammes assez réduites, fabriquées en Chine, ce qui permet de se procurer des montures entre 5 et 20€… En ajoutant les verres entre 10 et 30€, la facture finale est, forcément, légère.
À l’image des fast-food, Lunettes pour Tous mise aussi sur la rapidité d’exécution et de livraison de la paire grâce à leur atelier : dans 80 % des cas les clients repartent directement avec leur paire sur le nez !
Sujet sensible mais néanmoins important, puisqu’à l’heure de la « disrupture » ou de l’ « Ubérisation », tout secteur d’activité se voit remis en question…mais pour combien de temps ?