De nouveaux traitements contre la sécheresse oculaire
Véritable fléau pour près de 10% de la population (et plus de 30% des plus de 50 ans), le manque de larmes a souvent fait l’objet de sujets sur notre blog. Au-delà des préconisations à prendre pour limiter l’affliction, on constate que les progrès technologiques et les évolutions thérapeutiques permettent de mieux diagnostiquer et de mieux traiter la sécheresse oculaire.
Faciliter le diagnostic pour mieux traiter la sécheresse oculaire
Cela peut paraître évident, mais la facilité et la précision avec lesquelles un diagnostic est établi risquent d’influer sur le traitement qui suivra. Le laboratoire Quantel Medical s’est basé là-dessus pour créer un analyseur de surface oculaire, baptisé Lacrydiag. Facile d’utilisation, compact et ergonomique, ce petit objet en forme de sèche-cheveux permet de réaliser quatre examens en quatre minutes :
- Interférométrie (analyse et interprétation de la couche lipidique).
- Ménisque lacrymal (analyse quantitative de la couche aqueuse).
- Non Invasive Break Up Time (évaluation de la stabilité du film lacrymal).
- Meibographie des paupières.
L’appareil envoie ensuite un rapport complet disponible en quelques clics et illustré avec les images des patients.
Les nouveaux traitements contre la sécheresse oculaire : plus classiques ou carrément innovants !
Le plus connu et le plus classique des traitements reste l’application de gouttes ophtalmologiques sur les yeux, plusieurs fois par jour. Si cela peut s’avérer contraignant, de nouvelles gouttes arrivent sur le marché, et seraient si efficaces que les symptômes de la sécheresse oculaire pourrait s’atténuer à partir de deux semaines suivant le début du traitement.
C’est le cas du Xiidra, médicament produit par le groupe Shire, qui empêcherait l’interaction de deux types de protéines susceptibles de déclencher l’inflammation. Après avoir fait l’objet de cinq essais cliniques auprès de 2500 patients, il pourrait remplacer ou compléter le Ciclosporine, seule véritable option pour traiter les yeux secs, et inefficace pour certains patients.
Au rayon des innovations, une nouvelle machine, l’Eye Light, a vu le jour, et combine une technologie déjà utilisée, baptisée Intense Pulse Light (IPL) à une nouvelle technologie au laser intitulée Low Level Light Therapy.
Les avantages de cette dernière sont nombreux puisqu’elle ne consiste qu’en quatre traitements maximum selon la gravité des cas.
En prime, elle ne nécessite ni l’utilisation d’anesthésique ou de gel de protection grâce à l’application de masques et est applicable aux deux paupières, contrairement à l’IPL.