Ces dernières années, la technologie 3D s’est étendue à de nombreuses utilisations : télévision, cinéma, ordinateur ou même vidéoprojecteur. Des écrans qui nécessitent la plupart du temps le port de lunettes 3D. Mais choisir le modèle qui colle à leur utilisation et au modèle de leur écran peut être compliqué pour vos clients. On vous en dit plus pour vous aider à les conseiller !
Comment ça marche ?
Dans la vie, nous voyons naturellement en relief. Pourtant, l’oeil gauche et l’oeil droit voient deux images différentes en même temps, puisqu’ils ne sont pas situés au même endroit sur le visage. C’est le cerveau qui synchronise ces deux images pour n’en faire qu’une, donnant une impression de relief.
Lorsque l’on regarde un écran, le phénomène est différent et l’impression de relief se perd. Pour le retrouver, il existe deux types de technologies 3D dites « nouvelle génération ». Elles reproduisent de façon différente l’action simultanée des deux yeux, afin de tromper le cerveau. Le relief est restitué et l’impression de plonger dans l’image est impressionnante.
Les lunettes 3D actives
La 3D active consiste à envoyer simultanément deux images différentes à intervalle très réduit – seulement quelques millisecondes. Les lunettes vont au même moment cacher le côté droit et le côté gauche l’un après l’autre, pour donner l’impression au cerveau que chaque oeil voit une image différente. C’est lui qui va ensuite recréer la sensation d’image 3D.
L’avantage majeur de la 3D active est de pouvoir gérer le Full HD et d’être pour l’instant privilégiée par les plus grandes marques de télévision comme Philips, Sony, ou Samsung. L’éventail de choix de vos clients sera donc plus étendu s’ils se dirigent vers des lunettes 3D actives. Cependant, leur prix est parfois encore élevé (15 à 80€ la paire). Elles peuvent également être fatigantes pour les yeux , plus lourdes et peu pratiques pour les personnes qui portent déjà des lunettes de vue. D’autant qu’elles doivent être rechargées régulièrement.
Les lunettes 3D passives
La 3D passive consiste à diviser l’image en deux par fines bandes. Polarisées, ces lunettes font automatiquement le tri pour les deux yeux. Chacun reçoit donc une image distincte de l’autre.
Leur principal atout est d’être plus économiques (moins de 50€ le pack de 5 en général) que les lunettes 3D actives. De plus, elles n’ont pas à être rechargées et sont plus légères, un avantage non négligeable pour les porteurs de lunettes de vue. Quelques inconvénients cependant : elles ne gèrent pas le Full HD et le choix de marques est pour l’instant encore limité. On trouve notamment beaucoup de modèles chez LG, pionnier de la 3D passive.
Alors, armés pour conseiller vos clients dans leur achat de lunettes 3D ?
Prendre une photo, enregistrer une vidéo, faire une recherche ou demander un itinéraire… Tout cela est désormais possible sans avoir à sortir son smartphone grâce aux lunettes connectées. Mais quelques années après sa naissance, cette technologie n’a pas fini de se développer.
Comment ça marche ?
On en parle beaucoup, mais peu savent vraiment comment elles fonctionnent. Munies d’une caméra haute-définition, d’un micro, d’un récepteur audio et d’un mini écran dirigé par commande vocale, il suffit aux lunettes connectées d’une simple connexion Wi-Fi pour être opérationnelles. Avec elles, il est possible de filmer directement ce que l’on voit, ou bien d’afficher des informations sur les verres, en surimpression sur les images réelles de son champ de vision.
Exemple d’une journée avec des lunettes connectées dans FUTUREMAG, le magazine d’Arte :
Leur premier avantage est de pouvoir être utilisées sans les mains, puisqu’on les enfile comme des lunettes classiques. Pas besoin, donc, de les tenir pour pouvoir les utiliser. Les mains sont libres pour pouvoir activer une application, ou pour effectuer des actions précises et ciblées. Ce qui ouvre un champ de possibilités quasiment infini : médecine, sécurité, militaire… En février dernier, par exemple, au centre hospitalier Saint-Grégoire de Rennes, c’est avec des Google glass sur le nez qu’un docteur a effectué une intervention particulièrement complexe, permettant à l’un de ses collègues de le suivre en direct depuis le Japon.
Une offre qui se développe
Dès l’émergence de cette technologie, quelques marques se sont saisies du phénomène. En première ligne : Google avec ses Google Glass. Sur le marché depuis fin 2013, elles avaient, à l’époque, fait beaucoup parler d’elles, sans pour autant provoquer le raz-de-marée attendu.
D’autres enseignes ont ensuite suivi le mouvement. Parmi les plus célèbres, Oculus avec son Oculus Rift, mais aussi des marques françaises, comme Optinvent et ses lunettes ORA. La start-up a d’abord lancé des lunettes de réalité augmenté à destination des professionnels, avant de créer fin 2015, une version plus grand public : l’ORA-X. Au premier abord, on dirait un casque audio classique. Mais il s’agit, en fait, d’un mini-ordinateur doté d’un écran transparent, qui est placé directement dans le champ de vision de l’utilisateur. Ainsi, il est possible de jouer à des jeux, de regarder des films ou des vidéos, mais aussi de faire des photos. L’ORA-X est actuellement disponible en pré-commande. Son prix, s’il reste plus accessible que celui des Google Glass, s’élève tout de même à 349 dollars.
Lunettes connectées… Et plus encore
Aujourd’hui, le champ de fonctionnalités offert par les lunettes connectées est presque infini. Il existe, par exemple, des lunettes intelligentes qui permettent de suivre facilement son activité physique. Ce sont les Level, créées par le groupe VSP Global. Comme les bracelets fitness, elles comptent le nombre de pas, les calories brûlées et le temps passé à s’activer, à l’aide de différents capteurs cachés dans la monture. Une simple connexion avec son smartphone par bluetooth permet ensuite de récupérer les données mesurées.
Mais l’information qui a fait le plus de remous ces derniers jours en matière d’optique, c’est l’annonce de la sortie des nouvelles lunettes de soleil Spectacles, lancées par Snapchat. Équipées de deux mini caméras, elles peuvent capturer, suite à une simple pression sur les branches, des films de 10 secondes – la durée classique d’un « snap » sur l’application mobile. L’idée est ensuite de transférer ces vidéos sur son smartphone et de les partager à ses amis. Vendues 130 dollars, elles seront disponibles en trois couleurs : noir, bleu et rouge. De quoi faire rebondir le marché des lunettes connectées ?
C’est peut-être le moment d’investir et de s’engouffrer dans la brèche ?