Capacité à concevoir des produits sur-mesure ou volonté d’être à la pointe de l’innovation, voici le crédo de Shamir Optical Industry Ltd, l’un des leaders mondiaux de la fabrication de verres ophtalmiques. Petit retour sur l’expansion de cette grande société, née dans un petit kibboutz de moins de mille habitants.
Shamir Optical Industry : Un savoir-faire rapidement reconnu
Shamir est un kibboutz de la région de Haute Galilée, en Israël, situé sur le versant ouest des hauteurs du Golan. En 1972, une petite société de fabrication de verres bifocaux voit le jour et prend ce nom. Moins de dix ans plus tard, en 1979, la marque décide d’accélérer le développement des verres progressifs
Reconnue dès lors comme l’un des leaders en la matière, son expansion va progressivement s’affirmer au début du XXIème siècle. En 2002, un laboratoire de recherche est ouvert au Portugal. Ses deux sites de production pour moules et verres se trouvent toujours en Israël.
En 2005, Shamir entre au NASDAQ et à la Bourse de Tel-Aviv. À travers le monde, la marque ouvre 16 laboratoires de recherche et développement. Puis, en juillet 2011, Essilor devient actionnaire de Shamir Optical Industry à hauteur de 50%. Shamir quitte alors le NASDAQ et redevient une société privée. Elle compte plus de 2000 employés à travers le monde.
L’innovation au centre des valeurs
À travers de larges capacités d’innovation, Shamir se présente comme l’une des marques de l’optique les plus engagées sur la voie des technologies de pointe. Outre une gamme impressionnante de produits, elle créé et brevette des technologies reconnues, comme la Close-Up technology®, la Eye-Point Technology®, la Direct Lens Technology®, la As-Worn Technology® et la FreeFrame Technology®
Des matériaux révolutionnaires, comme le Trivex® ou le polycarbonate utilisés ou créés pour leurs gammes de produits. Ainsi, les verres s’adaptent aux besoins des consommateurs. Le savoir-faire comme l’association avec Essilor ont permis de créer des verres d’exception pour faciliter grandement le confort et la vision des porteurs de lunettes et de lentilles de contact.
En 2020, Shamir Optical Industry Ltd présente une nouvelle identité graphique, qui s’appuie sur les quatre valeurs de la marque : innovation, leadership, service, agilité.
Il fut un temps où l’opticien était davantage considéré comme un vendeur de lunettes plutôt qu’un professionnel de santé. C’est moins le cas aujourd’hui. L’apport et le conseil des opticiens permettent clairement de diriger les patients vers le meilleur choix pour leur santé. Une spécialité vient renforcer cette opinion : la basse-vision. On vous donne dans cet article quelques arguments en faveur de cette spécialisation.
La basse-vision comme mission de santé publique
Le groupement Optic 2000 a organisé en janvier dernier son 10ème colloque basse-vision. Ce fut l’occasion de mentionner une activité qui fait la part belle à de connaissances techniques bien entendu, mais aussi à de grandes valeurs humaines. Si l’engagement de l’opticien envers sa mission de santé publique n’est pas à démontrer, cette spécialisation lui offre la possibilité de s’ouvrir à un autre domaine.
En France, la basse-vision touche principalement les personnes âgées (2 millions de cas environ), même si l’on compte près de 12 000 enfants qui en souffrent. C’est surtout la prise en charge qui va s’avérer différente.
Tout d’abord, les outils mis à disposition des personnes touchées seront davantage d’ordre technologique et donc plus faciles à prendre en main par les jeunes. La perception de la basse-vision est aussi tout à fait différente entre un jeune qui a la vie devant lui et une personne âgée qui aura l’impression de subir une dégénérescence de plein fouet.
Ce travail d’approche entre complètement dans la mission que l’opticien spécialiste en basse-vision s’est donnée. Mais il ne faut pas croire que cela sera plus évident de traiter un enfant qu’un adulte. Car il lui faudra faire preuve de pédagogie auprès des parents d’abord, puis de l’enfant, pour l’aider à apprivoiser cette difficulté et tous les outils mis à sa disposition.
Un domaine qui demande à l’opticien de s’adapter
Se spécialiser en basse-vision nécessite deux autres fondamentaux : établir un plan sur le long-terme avec son patient, et être en capacité de travailler avec une équipe de professionnels qui ne font pas, d’ordinaire, partie de son domaine et de ses contacts.
C’est ainsi qu’un opticien peut-être amené à converser avec un psychomotricien, un pédiatre, un psychologue, un infirmier, un tuteur et bien d’autres parties.
Un plan de suivi sur le long-terme sera gage d’un accompagnement précis et personnalisé, renforçant encore cette qualité de service, sans que cela ne relève d’une volonté toute-commerciale.
Oser se spécialiser en basse-vision, c’est donc tout autant offrir un service particulier à ses patients, que permettre de se développer humainement, ou encore apprendre et évoluer grâce à l’apport d’autres professionnels, qu’ils viennent du domaine de la santé ou non. C’est donc une spécialité qui ne manque ni d’atouts ni de demande. Il ne tient qu’à vous d’en étendre le réseau.
Source: Essentiel de l’Optique