Commercialisés depuis 2016, les casques de réalité virtuelle (VR) offrent une expérience hors du commun. Grâce à des performances graphiques d’une qualité parfois surprenante, ils permettent au cinéma, à la télévision ou aux jeux vidéo d’atteindre un réalisme sans égal. Cependant, avec toute nouvelle technologie surviennent les questionnements liés à la santé et, dans le cas de ces casques, à la santé visuelle. Voici quelques conseils à suivre pour limiter certains effets pouvant s’avérer néfastes.
Découplage entre accommodation et convergence
La technologie 3D utilise les concepts d’accommodation et de convergence, c’est-à-dire que notre œil va faire la mise en point en fixant un objet visé, et afin de voir une image unique, les yeux vont ensuite converger vers ce point. Le risque est donc, en cas de forte utilisation d’un casque de réalité virtuelle, de loucher constamment. Si cela s’avère plus inconfortable que dangereux, le fait que les yeux suivent un objet qui donne l’impression de s’approcher ou de s’éloigner (alors qu’en réalité, il est toujours sur l’écran) va provoquer un découplage entre l’accommodation et la convergence, tout cela pour garder l’image la plus nette possible. S’il n’existe pas, à ce jour, d’étude scientifique concrète permettant d’analyser de potentiels dommages pour les yeux, cette « gymnastique » de l’œil pourrait s’avérer fatigante en cas de forte utilisation.
Côtoyer la lumière bleue d’encore plus près
L’arrivée sur le marché des écrans OLED a révélé le danger de la lumière bleue pour la rétine. La toxicité des teintes de bleu est entravée par la distance et la réduction de la durée d’exposition. Dans le cas des casques de réalité virtuelle, l’écran se trouve à moins de 5 centimètres des yeux, et l’exposition est souvent très longue, notamment lorsque l’on joue à un jeu vidéo. En prime, les effets de la lumière bleue sont d’autant plus dangereux pour les enfants et des précautions doivent bien sûr être prises pour protéger leurs yeux.
Quelques conseils pour limiter les dommages
Dans un premier temps, il est primordial de comparer les différents modèles de casques de réalité virtuelle en vente sur le marché. Fort logiquement, il est conseillé de privilégier les modèles haut de gamme aux low-cost. Dans la mesure du possible, il faut éviter les écrans OLED, qui sont les plus nocifs pour les yeux.
Enfin, alors que les notices d’utilisation préconisent des pauses de 15 à 20 minutes toutes les heures, les ophtalmologistes sont bien plus restrictifs : ils conseillent de ne pas dépasser 1 heure d’utilisation quotidienne pour un adulte, et 15 minutes pour un enfant.
Ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et aux emplacements stratégiques : les distributeurs automatiques ont une place de choix dans la transformation du retail à l’ère de la digitalisation des points de vente. Véritable culture au Japon où l’on trouve de tout dans ces automates, le phénomène semble avoir atteint le marché français de l’optique. Focus sur Eyes Corner, un distributeur automatique de lunettes et produits optiques 100% français qui bouscule les codes établis !
Des rues japonaises…
Le Japon est le pays qui dénombre le plus de distributeurs automatiques au km² au monde ! Avec une variété sans fin de produits en tout genre, il est logique qu’il ait vu naître en 2012 le premier concept de distributeur automatique de lunettes. Précurseuse, la marque JINS avait en effet mis en vente sa gamme de lunettes anti-lumière bleue dans des automates placés dans des galeries marchandes . Ces machines ressemblaient à celles que l’on trouve aujourd’hui dans certaines piscines pour acheter des lunettes et bonnets de natation.
…aux aéroports français !
C’est cependant en France qu’a été développé le premier véritable distributeur automatique de lunettes et produits optiques dédié avec Eyes Corner – Optic to Go ! Le concept, toujours en phase de test, est celui d’Ambre Garcia, une opticienne et entrepreneure qui revisite ainsi l’optique à emporter.
Stratégiquement installé à l’aéroport de Bordeaux, le distributeur automatique de lunettes high-tech Eyes Corner n’a pas pour objectif de venir marcher sur les platebandes des opticiens traditionnels ! Il s’agit plutôt d’un service complémentaire qui permet de dépanner avec une offre d’une quarantaine de références consacrées aux personnes en transit. Qu’elles soient étourdies, ou maladroites ! Des solaires mixtes pour adultes et enfants y côtoient des lunettes de lecture (l’automate propose d’ailleurs un test de lecture pour optimiser la sélection de la dioptrie) et des solutions d’entretien pour lentilles de contact, ainsi que des accessoires optiques. L’offre se veut accessible, qualitative et promeut les produits français !
Le marché de l’optique évolue sans cesse et doit s’adapter aux nouvelles tendances du retail comme la phygitalisation. Des concepts présentés lors du salon optique Guangzhou International Optics Fair allaient d’ailleurs dans ce sens. Des mini-boutiques autonomes (sans personnel) de quelques m² y étaient présentées. Celles-ci pourraient délivrer immédiatement des lunettes correctives pré-montées après un essayage virtuel et un paiement via smartphone. À mi-distance entre les boutiques physiques et la vente en ligne, ces concepts pourraient-ils pour autant s’adapter aux particularités du marché français ?