On en parle peu et pourtant, des milliers de professionnels français portent quotidiennement des lunettes de sécurité. Opticiens : avez-vous déjà envisagé d’investir ? On vous donne quatre bonnes raisons de vous y mettre !
À quoi servent les lunettes de sécurité ?
Les lunettes de sécurité sont un équipement de protection individuelle. Concrètement, il s’agit de lunettes, souvent très enveloppantes, conçues pour protéger les yeux de leurs porteurs des risques environnants (impacts, projections, etc). Dans certains corps de métier, comme le bâtiment, la chimie, ou l’industrie, les employés sont obligés d’en porter et elles sont même prises en charge par leur entreprise. Certains industriels comptent également, dans cette cible, les professionnels qui travaillent devant un écran et qui subissent quotidiennement les effets néfastes de la lumière bleue sur leurs yeux.
Parmi les producteurs de lunettes de protection, on trouve les spécialistes Bollé Safety, Seton, ou Vision Protect, qui proposent des montures avec des verres adaptés à la vue de leur porteur. Mais on peut aussi trouver des lunettes de sécurité dans certaines enseignes de bricolage comme Leroy Merlin et Castorama. Dans ce cas-là, il s’agit plutôt d’un équipement d’appoint, pour bricoler chez soi.
Opticiens : 4 bonnes raisons d’investir ce marché
Et si les lunettes de sécurité pouvaient constituer un nouveau relai de croissance pour votre point de vente ? Pour vous aider à trancher, on vous donne quatre bonnes raisons de vous y mettre :
- Toucher une cible très large : les domaines professionnels qui nécessitent de porter des lunettes de sécurité sont très nombreux, d’autant que les patrons sont obligés d’équiper leurs employés. De plus, les travailleurs qui les portent, vieillissent. Les lunettes de protection vont donc devoir corriger, pendant plus longtemps, de plus en plus de troubles visuels, notamment la presbytie.
- Étendre votre réseau de partenaires : les enseignes qui produisent des lunettes de sécurité travaillent de plus en plus souvent en collaboration avec des opticiens. C’est le cas notamment de Bollé Satefy, qui s’appuie sur un réseau de 2 500 partenaires dans toute la France (Atol, Krys, Lissac, etc).
- Consolider votre image de professionnel de la santé : les porteurs auront tendance à vous faire davantage confiance, s’ils savent que vous avez investi ce secteur, hautement réglementé.
- Gagner du trafic dans votre magasin : les professionnels qui décident de s’équiper doivent obligatoirement passer en boutique pour récupérer leurs lunettes. L’occasion donc, de réaliser quelques ventes additionnelles, notamment sur des lentilles ou des solaires !
Si vous décidez d’amorcer un partenariat avec un producteur de lunettes de protection, sachez que vous ne pourrez pas toucher aux verres, en raison des normes de sécurité très strictes qui leur sont imposées. Vous n’aurez donc que l’ajustement final à effectuer sur le visage du porteur.
Vos clients se plaignent de sécheresse oculaire ? Cette pathologie, qui touche près de 10% de la population française, dont deux tiers de femmes, est une cause d’inconfort visuel très courante et peut même, dans certains cas, perturber la vision des personnes atteintes. Panorama des nouvelles solutions, pour pouvoir conseiller au mieux vos clients.
Qu’est-ce que la sécheresse oculaire ?
En temps normal, les yeux sont en permanence recouverts de larmes. On parle de sécheresse oculaire lorsque la quantité et/ou la qualité des larmes produites par un individu sont insuffisantes. Il aura donc le sentiment d’avoir les yeux secs. Ce qui est plus problématique, c’est que cette pathologie prive les personnes atteintes du film de protection et de l’action nourrissante, que constitue en temps normal cette fine couche de larmes. Elles risquent donc, plus que l’inconfort visuel (picotements, sensibilité à la lumière ou à la fumée, sensation de paupières collées, etc.), de subir des irritations de la cornée et même des infections oculaires.
Les causes de la sécheresse oculaire sont nombreuses. La première d’entre elles étant le vieillissement, puisque 15% des personnes atteintes de cette pathologie ont plus de 60 ans. En effet, avec l’âge, la production des glandes lacrymales diminue. Mais il existe bien d’autres facteurs qui peuvent rentrer en compte, comme l’environnement (pollution, climatisation), la prise de médicaments ou de substances toxiques, certaines opérations de chirurgie de l’oeil, ou certaines maladies (psoriasis, rosacée, infections virales, etc).
À noter tout de même : la sensation d’yeux secs n’est pas forcément toujours synonyme de sécheresse oculaire. Elle peut être liée, par exemple, à lumière bleue des écrans ou à l’exposition des yeux à des produits irritants. Dans ce cas-là, elle n’est que temporaire !
3 nouvelles solutions à la sécheresse oculaire
Outre certains réflexes préventifs de base comme la baisse de la climatisation ou du chauffage, le respect d’une distance d’au moins 50 cm devant un écran, quelques exercices pour améliorer la qualité du film lacrymal et l’utilisation des collyres classiques, la recherche scientifique développe régulièrement des solutions innovantes, pour lutter contre la sècheresse oculaire. Nous vous en détaillons trois.
- La ciclosporine : il existe aujourd’hui un collyre qui contient de la ciclosporine. Une substance qui s’attaquerait directement à l’inflammation, causée par la sécheresse oculaire. Attention tout de même, puisque ce produit a été classé, cette année, dans la liste noire des médicaments plus dangereux qu’utiles dans les cas de kératites sévères par le magazine Prescrire.
- La lumière pulsée « froide » : le français E-Swin, fabricant de technologies de lumière pulsée, a proposé en 2015 ce nouveau traitement, qui promet de traiter la sécheresse oculaire en plusieurs séances. La technique serait toujours en cours d’expérimentation.
- Le massage des glandes de Meibomius : la société TearScience a mis au point un dispositif, baptisé LipiFlow, qui permet de masser et de stimuler ces glandes, à l’origine de la production du meibum, un corps gras qui permet d’humidifier les paupières et donc, d’éviter la sécheresse oculaire.
Nul doute que de nouvelles solutions verront le jour dans les prochaines années !