Avoir les yeux rouges donne facilement l’impression d’être dans un état de fatigue physique intense. Si les causes sont nombreuses et la gravité souvent relative, il faut pourtant y attacher une certaine attention, sous peine de risquer d’autres afflictions, bien plus préoccupantes cette fois.
Des origines diverses et variées
L’œil rouge est dû, le plus souvent, à une infection ou une inflammation de trois composantes de l’œil, la cornée, la sclérotique et la conjonctive. L’œil est constamment soumis à de nombreuses agressions, comme la fumée, la poussière, la pollution, le vent ou la lumière qui peuvent provoquer ces inflammations. On peut aussi ajouter à cette liste la fatigue, les allergies, l’alcool et le port de lentilles.
Mais d’autres causes, moins bégnines, peuvent expliquer un rougissement de l’œil. C’est le cas de la conjonctivite ou d’une hémorragie due à l’éclatement d’un vaisseau. Plus grave encore, un œil rouge récurrent peut être le symptôme d’un glaucome. En général, on y associe une vision qui se floute et un champ visuel qui se rétrécie.
Ne pas les prendre à la légère
Même en cas de cause bégnine, avoir les yeux rouges ne doit pas être pris à la légère. S’ils sont une résultante de la fatigue, d’un long travail sur écran ou d’une exposition à un agent agresseur, ne pas hésiter à préconiser l’application de compresses imbibées d’eau fraîche ou de liquide antibactérien. En cas de conjonctivite ou de glaucome, il est impératif de se tourner vers son médecin qui prescrira un collyre antibiotique ou bêtabloquant.
Des règles simples mais efficaces
Dans tous les cas, pour ne pas provoquer l’apparition des yeux rouges, ne pas hésiter à prodiguer les conseils les plus ordinaires, mais souvent les plus efficaces, comme porter des lunettes de protection pour le sport (natation, cyclisme…), des solaires été comme hiver, de faire des pauses régulières lorsque l’on travaille sur écran, d’utiliser des lunettes anti-lumière bleue ou d’avoir une hygiène irréprochable en ce qui concerne le port de lentilles de contact.
Et vous, quels conseils donnez-vous à vos clients pour traiter les yeux rouges ?
Commercialisés depuis 2016, les casques de réalité virtuelle (VR) offrent une expérience hors du commun. Grâce à des performances graphiques d’une qualité parfois surprenante, ils permettent au cinéma, à la télévision ou aux jeux vidéo d’atteindre un réalisme sans égal. Cependant, avec toute nouvelle technologie surviennent les questionnements liés à la santé et, dans le cas de ces casques, à la santé visuelle. Voici quelques conseils à suivre pour limiter certains effets pouvant s’avérer néfastes.
Découplage entre accommodation et convergence
La technologie 3D utilise les concepts d’accommodation et de convergence, c’est-à-dire que notre œil va faire la mise en point en fixant un objet visé, et afin de voir une image unique, les yeux vont ensuite converger vers ce point. Le risque est donc, en cas de forte utilisation d’un casque de réalité virtuelle, de loucher constamment. Si cela s’avère plus inconfortable que dangereux, le fait que les yeux suivent un objet qui donne l’impression de s’approcher ou de s’éloigner (alors qu’en réalité, il est toujours sur l’écran) va provoquer un découplage entre l’accommodation et la convergence, tout cela pour garder l’image la plus nette possible. S’il n’existe pas, à ce jour, d’étude scientifique concrète permettant d’analyser de potentiels dommages pour les yeux, cette « gymnastique » de l’œil pourrait s’avérer fatigante en cas de forte utilisation.
Côtoyer la lumière bleue d’encore plus près
L’arrivée sur le marché des écrans OLED a révélé le danger de la lumière bleue pour la rétine. La toxicité des teintes de bleu est entravée par la distance et la réduction de la durée d’exposition. Dans le cas des casques de réalité virtuelle, l’écran se trouve à moins de 5 centimètres des yeux, et l’exposition est souvent très longue, notamment lorsque l’on joue à un jeu vidéo. En prime, les effets de la lumière bleue sont d’autant plus dangereux pour les enfants et des précautions doivent bien sûr être prises pour protéger leurs yeux.
Quelques conseils pour limiter les dommages
Dans un premier temps, il est primordial de comparer les différents modèles de casques de réalité virtuelle en vente sur le marché. Fort logiquement, il est conseillé de privilégier les modèles haut de gamme aux low-cost. Dans la mesure du possible, il faut éviter les écrans OLED, qui sont les plus nocifs pour les yeux.
Enfin, alors que les notices d’utilisation préconisent des pauses de 15 à 20 minutes toutes les heures, les ophtalmologistes sont bien plus restrictifs : ils conseillent de ne pas dépasser 1 heure d’utilisation quotidienne pour un adulte, et 15 minutes pour un enfant.