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La chirurgie oculaire au laser a été une avancée technologie remarquable pour se libérer de ses problèmes de vision. Nous y avons consacré un dossier complet. Mais cette opération n’est pas sans conséquence, particulièrement lors des premiers jours qui suivent. Alors, comment se protéger les yeux après une chirurgie au laser ? Que peut-on faire ou ne pas faire ? On vous donne quelques pistes pour éclairer vos clients.

 

Protéger ses yeux après une opération tout sauf anodine !

 

Bien entendu, si la chirurgie permet de régler les problèmes de vision, elle ne soustrait pas les patients à prendre soin de leurs yeux. Bien entendu, les chirurgiens donneront tous les conseils pré et post-opératoires à suivre afin que l’intervention se déroule au mieux. Mais il faut bien faire prendre conscience aux clients qui l’ont pratiqué que même après une guérison complète, il est nécessaire de continuer à prendre des précautions.

 

Si cette guérison est relativement courte (environ 24h), il faut, dans les jours qui vont suivre, raisonnablement et dans la mesure du possible, conseiller aux clients d’alléger un peu leur planning. Par exemple, l’alcool est à prohiber pendant quelques jours, tout comme les activités sportives trop intenses. D’ailleurs, on conseille en général de patienter trois ou quatre jours avant de reprendre une activité à l’extérieur.

 

 

 

 

Conseiller des lunettes de protection, d’autant plus pour les personnes qui bricolent, que ce soit dans un cadre professionnel ou personnel (dans lequel on a tendance à moins bien s’équiper) peut être bénéfique. Il faut en effet éviter toute agression extérieure. C’est déjà vrai en temps normal, imaginez après une opération qui, vous le savez, n’est pas anodine !

 

Pour être le plus clair possible, conseillez à vos clients de bien prendre en compte toutes les suggestions bien connues visant à protéger les yeux mais avec une vigilance accrue. Ainsi, on ne sort pas sans une paire de solaires, on fait très attention à la lumière bleue pour éviter toute fatigue visuelle numérique et on consulte en cas de sécheresse oculaire.

 

Ces conseils sont très importants à prodiguer, car la facilité, lorsqu’on ne porte plus de verres correcteurs, pourrait être de croire nos yeux ‘invincibles’. Or, ils doivent être indéfiniment protégés.

 

Que faire après une chirurgie au laser ?

 

Comme nous l’avons vu, ce type d’opération nécessite un repos d’environ 24 heures avant de retrouver ses facultés visuelles. Mais certaines activités restent à éviter pendant plusieurs jours. D’autres activités par contre peuvent s’ouvrir à vos clients qui viennent de se faire opérer. En effet, lorsqu’on a porté des lunettes pendant très longtemps, l’approche de certaines activités peut s’avérer frustrante. C’est le cas de bon nombre de sports, comme les sports d’endurance, de raquettes, de combat ou d’altitude.

 

 

Précisez donc bien à vos clients que ce type d’opération à des conséquences morales qui peuvent aller au-delà du simple fait de ne plus porter de lunettes. Les attractions de type montagnes russes prennent également une autre tournure.

 

En bref, si les limites semblent s’évanouir, n’oublions pas que les bénéfices d’une telle opération ne seront viables sur le long terme que si l’on continue de prendre soin de son appareil visuel.

 

 

 

 

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Rarement mentionnée, la photophobie peut s’avérer rapidement handicapante pour la vie de tous les jours. Tout le monde est plus ou moins sensible à la lumière. Il n’existe d’ailleurs pas d’être humain capable, par exemple, de fixer longuement la lumière du soleil sans en subir les conséquences. C’est justement le problème principal de cette ‘maladie’. En effet, puisque nous connaissons tous une sensibilité certaine aux lumières artificielles ou naturelles, il peut être compliqué de se diagnostiquer photosensible.

 

La photophobie, qu’est ce que c’est ?

 

Il faut savoir que la photophobie est considérée comme un ensemble de symptômes, plus que comme une maladie. Elle se caractérise par une sensibilité accrue à la lumière pouvant aller jusqu’à une intolérance complète. De faibles lueurs, comme la flamme d’une bougie, peuvent par exemple causer de  un fort inconfort visuel, mais aussi des symptômes oculaires.

 

Ainsi, sécheresse oculaire, douleurs, picotements, migraines et yeux rouges peuvent être liés à une photosensibilité importante. Comme lorsque l’on fixe la lumière du soleil, un larmoiement excessif peut se produire. Même dans des cas où la lumière peut sembler de faible intensité.

 

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Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, beaucoup de personnes souffrent de photophobie. S’il est difficile d’établir un chiffre précis, au vu des symptômes variés pouvant être cause ou conséquences, on estime à 15% la part de la population qui pourrait en souffrir au cours de la vie.

 

Il est à noter que les personnes aux yeux clairs connaissent un risque accru de développement des symptômes liés à la photophobie. En effet, une pigmentation moins importante des couches de l’œil chez les sujets aux yeux bleus ou verts expliquent une sensibilité plus importante. Ces couches étant en plus petite quantité, elles ne permettent pas de lutter aussi efficacement contre les effets de la lumière que les personnes aux yeux plus foncés.

 

Un diagnostic compliqué et des causes multiples

 

Ces nombreux symptômes rendent le diagnostic ophtalmologistes compliqués. Le médecin essaie souvent d’en savoir plus en demandant au patient ses antécédents médicaux et/ou familiaux. Il doit également vérifier par exemple la présence d’un glaucome ou d’une rétinopathie diabétique.

 

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Lors de l’examen pratiqué par le médecin, une lumière est projetée à l’aide d’un ophtalmoscope à la pupille afin de vérifier l’intérieur de l’œil ainsi que les réflexes de la pupille. La coordination et les mouvements des yeux seront également vérifiés. L’ophtalmologue va effectuer plusieurs tests pour déterminer s’il existe photosensibilité.

 

  • Un test d’acuité visuelle, à l’aide d’une échelle de Snellen (dont chaque ligne diminue en taille).
  • Une mesure du champ visuel, avec la projection de points ou flash lumineux sur un fond noir.
  • Un test de mise au point pour vérifier la capacité de mise au point à différentes distances.
  • Tonomètre sans contact : de l’air est projeté sur la cornée pour vérifier la pression.
  • La Lampe à fente va examiner la cornée, l’iris et le cristallin pour déceler la présence d’anomalies.

 

Le développement de la photophobie peut avoir des causes différentes. Ainsi, l’opacité du cristallin de l’œil et donc le développement de la cataracte, peut en être une. L’Uvéite,  inflammation à l’intérieur de l’œil qui affecte une ou plusieurs des trois parties de l’uvée: (iris, le corps ciliaire et choroïde) peut également entraîner une certaine intolérance à la lumière. C’est d’ailleurs l’inflammation de cette région antérieure de l’œil qui est la cause la plus fréquente de la photophobie. En effet, c’est l’iris qui contrôle la taille de la pupille et par conséquent l’entrée de la lumière. Il y a une contraction douloureuse des muscles au passage de la lumière dans l’œil lorsqu’il est enflammé.

 

D’autres pathologies peuvent également expliquer cette sensibilité accrue à la lumière. C’est le cas du bléparospasme, un trouble de la contraction des muscles orbiculaires, entourant l’œil, ou de maladies neurologiques. Ce peut être aussi le cas des méningites ou la résultante d’un traumatisme crânien.

La consommation de drogues, de médicaments et autres psychotropes peut également être à l’origine d’une dilatation de la pupille et entraîner des cas de photophobie sur le long terme. La dilatation peut aussi être la conséquence d’une conjonctivite, d’un ulcère de la cornée, d’une carence en vitamine B2.

Comment traiter la photophobie ?

 

Bien entendu, lorsque l’on constate des signes caractéristiques de la photophobie (sécheresse oculaire, irritations des yeux, troubles de la vue, besoin de plisser voire de fermer les yeux au contact de la lumière…) est de consulter un ophtalmologue. Après ses tests, le médecin pourra orienter le sujet sur ce qu’il faut ou ne faut pas faire. Il n’est pas nécessaire de porter des solaires à l’intérieur. En effet, cela n’aurait comme conséquence que d’aggraver la photophobie.

 

Pourtant, un équipement adapté peut avoir des conséquences bénéfiques. L’utilisation de verres antireflets permet de réduire le reflet de surfaces réfléchissantes, comme des fenêtres, de l’eau, la route, la neige. Les verres polarisés offrent également une réduction des reflets e surfaces lumineuses. Il faut impérativement équiper ses verres de filtres UV en préférant une protection contre les rayons UVA et UVB.

 

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Les verres teintés ont une bonne utilité. Ils empêchent certaines longueurs d’onde de la lumière de pénétrer dans les yeux et de créer un inconfort. Vous pouvez relire notre article sur les verres teintés pour orienter au mieux les clients sur la couleur à choisir.

Bien entendu, il est conseillé aux personnes travaillant beaucoup sur des écrans d’utiliser la réduction de lumière bleue. Enfin, dans le cas d’une déficience en vitamine B2, qui, on le rappelle, provoque une une dilatation de la pupille, un apport primaire en riboflavine B2 ou autres vitamines du complexe B peut être prescrit. Certains aliments tels les épinards ou encore les navets, dont la teneur en zéaxanthine est importante peuvent être utilisé dans le traitement naturel de la photophobie.